Transat Jacques Vabre 2021 3ème place

Transat Jacques Vabre 2021 : une magnifique 3ème place pour Aymeric Chappellier et Sam Goodchild

Après 15 jours et 17 heures de course, Aymeric Chappellier et Sam Goodchild sont arrivés à la 3ème place de la Transat Jacques Vabre 2021 à bord de leur Ocean Fifty Leyton !

Une belle troisième place

Mardi 23 novembre, le duo a franchi la ligne d’arrivée de cette 15ème édition de la Transat Jacques Vabre. Après un parcours intense, c’est avec beaucoup de joie qu’Aymeric Chappellier et Sam Goodchild sont parvenus à atteindre la Martinique seulement 15 jours après leur départ.


Émotionnellement et psychologiquement cela a été une course très dure ! L’adrénaline nous a aidés pour les dernières heures de course, maintenant, la pression retombe, nous sommes fatigués mais contents d’être arrivés ! En tout cas, chapeau à Primonial, qui a réalisé une superbe course, du début à la fin ! Aymeric Chappellier, Team manager et co-skipper Leyton Sailing Team.


Encore un immense bravo de la part de toute l’équipe Meyer-Sansboeuf, qui accompagne Aymeric Chappellier depuis maintenant plusieurs années avec beaucoup de fierté.

Crédit photo : Team Leyton


Transat Jacques Vabre 2021 Leyton

Transat Jacques Vabre 2021 : le duo de Leyton à la seconde place !

Après un magnifique début de course, Sam Goodchild et Aymeric Chappellier ont réalisé une incroyable remontée jusqu’à atteindre la 2ème place ! L’Ocean Fifty Leyton a ainsi atteint l’archipel Fernando de Noronha avec un léger retard par rapport au leader.

Dernière ligne droite avant la Martinique

Il est maintenant temps pour l’Ocean Fifty Leyton d’entamer une remontée le long des côtes brésiliennes. Prochaine étape : la Martinique.

Nous connaissons moins cette partie de l’Atlantique et les 2 000 milles qui nous attendent. Nous allons faire face à un deuxième passage de Pot-au-Noir, normalement un peu moins radical que le premier, mais on ne sait jamais ! Nous sommes dans une nouvelle dynamique, avec un vent fort à gérer. Aujourd’hui et les prochains jours, nous allons enchaîner les empannages le long de la zone d’exclusion, située proche des côtes brésiliennes, en espérant que nous pourrons avoir ensuite un peu de repos et faire des bords un peu plus longs, explique Sam Goodchild.


Crédit photo : Leyton Team

Transat Jacques Vabre 2021 Leyton

Transat Jacques Vabre 2021 : top départ pour l’Ocean Fifty Leyton !

Dimanche 7 novembre 2021, Aymeric Chappellier et Sam Goodchild ont pris le départ de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre. À bord de l’Ocean Fifty Leyton, le duo de choc se dirige à présent vers la Martinique !

Transat Jacques Vabre : un départ plein d’émotion

C’est non sans émotion que le duo formé par Aymeric Chappellier et Sam Goodchild a pris la direction de Fort-de-France en Martinique. Après un début de saison victorieux sur le Pro Sailing Tour, cette 15ème édition de la Transat Jacques Vabre est un véritable aboutissement, pour un parcours qui s’annonce prometteur.

Un début de course intense

Dès les premières heures de la course, le duo a fait face à un fort courant et un vent soutenu. C’est aidés par leurs prouesses et la fiabilité de leur Leyton que les deux hommes sont parvenus à s’élancer à grande vitesse vers une première marque à Étretat.


J’ai hâte de partir sur l’eau, nous sommes un peu dans l’expectative des conditions météo. De savoir quelles sont les stratégies qui vont venir à la pointe Bretagne. Dans un premier temps nous allons nous focaliser sur le départ, sur le passage d’Etretat et faire une belle sortie de Manche. Je ressens aujourd’hui un mélange d’excitation, de bonheur de partir sur l’eau et d’adrénaline du départ qui commence à monter. Je suis vraiment impatient de refaire corps avec l’océan et avec le bateau, explique Aymeric Chappellier, Team manager et co-skipper Leyton Sailing Team.

Ocean Fifty Leyton

Crédit photo : Eloi Stichelbaut


Pro Sailing tour 2021

Pro Sailing Tour 2021 : l’Ocean Fifty Leyton triomphe à Las Palmas, Gran Canaria

Après une magnifique victoire sur le Défi 24 Heures, l’équipage de Leyton entièrement équipé de cordages Meyer Sansboeuf reste en tête du classement général grâce à une première place décrochée à Las Palmas lors de la troisième étape du Pro Sailing Tour 2021 !

Une étape du Pro Sailing Tour incertaine

Gilles Chiorri, directeur de course du Pro Sailing Tour n’avait pas menti : cette troisième étape s’annonçait comme étant la plus compliquée de la saison. En raison de conditions météorologiques particulièrement difficiles, la flotte de Leyton a dû prendre certaines décisions.

C’était une journée difficile, les conditions n’étaient pas simples, le vent était léger et instable, les décisions n’étaient pas faciles à prendre. Nous avons fait des erreurs qui nous ont coûté quelques points, mais nous savons où nous pouvons nous améliorer, ce qui est le plus important. Au global nous avons quand même bien navigué et nous sommes toujours en tête ! explique Sam Goodchild, skipper et barreur.

Une belle victoire pour l’Ocean Fifty Leyton

Après avoir mis un peu plus de 20 heures pour faire le tour de Grand Canaria et mettre le cap sur Fuerteventura, l’équipage est finalement arrivé vainqueur ! Les conditions météos étaient telles que deux équipages ont dû abandonner.

Pro Sailing Tour 2021

Crédit photo : Jacques Vapillon


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Pro Sailing Tour 2021 : en route pour la 3ème étape !

Le 22 juin 2021, l’Ocean Fifty Leyton a quitté la Trinité sur Mer pour rallier Las Palmas de Gran Canaria en vue de la 3ème étape du Pro Sailing Tour 2021. Ce convoyage se fait en mode qualification pour la Transat Jacques Vabre avec à bord Sam Goodchild et Aymeric Chappellier !


Un départ aux couleurs de Meyer Sansboeuf !

Crédit photo : LEYTON SAILING TEAM



Crédit photo : LEYTON SAILING TEAM




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Utiliser un cordage plombé en guise de seconde ligne de mouillage

Mouiller son bateau n’est pas chose facile ! Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte pour bien réussir son mouillage : les caractéristiques du bateau, les particularités du lieu, les conditions climatiques… Déployer une seconde ligne de mouillage par sécurité est souvent pertinent. Aujourd’hui, les cordages plombés sont à l’honneur – quand, comment et pourquoi les utiliser pour mouiller son bateau en toute sécurité ?

Le cordage plombé : moins résistant que la chaîne, mais bien plus pratique

Un cordage plombé comme notre bout 3 torons MS-423 100% polyester convient parfaitement pour une ligne de mouillage secondaire : il contient une chaînette en plomb, répartie sur toute sa longueur afin d’alourdir le bout de manière homogène. Il reste néanmoins moins solide qu’une chaîne traditionnelle, c’est pourquoi son usage est dédié aux ancres légères.

Le principal avantage d’un cordage plombé réside dans sa praticité : il est plus léger qu’une chaîne (ce qui facilite les manipulations tout en réduisant le poids à bord) et sa composition en polyester le rend bien plus agréable au toucher. Le polyester est une fibre très résistante et particulièrement adaptée au milieu marin, ce qui en fait la matière idéale pour une ligne de mouillage.

De plus, ce type de cordage est facilement épissable (et bien souvent épissé dès la fabrication, comme dans le cas de notre MS-423), ce qui permet d’attacher son ancre bien plus facilement. De plus, vous pouvez renforcer l’épissure à l’aide d’une cosse pour éviter une usure trop rapide de votre cordage !

Un dispositif de mouillage à utiliser uniquement dans les bonnes conditions

Du fait de sa solidité et son poids réduits, le cordage plombé ne peut pas se substituer à une chaîne pour le mouillage principal. Si votre bateau est grand et nécessite des ancres lourdes, il faut alors privilégier l’usage d’une chaîne ou d’un assemblage câblot + chaîne. C’est aussi recommandé si votre mouillage sera effectué dans des conditions plus « mouvementées » (climat difficile, lieu inconnu, etc.) ou alors pour une période de temps étendue : ne prenez pas de risque et misez sur la robustesse d’une chaîne 😊

Pour résumer, un bout plombé peut être utilisé en tant que ligne de mouillage secondaire si votre bateau ainsi que le lieu de mouillage vous le permettent. En revanche, il n’est pas aussi résistant qu’une chaîne et ne doit en aucun cas remplacer cette dernière, surtout utilisé avec des ancres lourdes, ou en tant que ligne de mouillage principale ! Enfin, n’oubliez pas de bien entretenir les cordages composant votre ligne de mouillage afin de les préserver au maximum et augmenter leur durée de vie.

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Protéger ses cordages du ragage pour augmenter leur durée de vie

Même la plus résistante des fibres s’abîmera lors de son utilisation, c’est inévitable. Le ragage est un des principaux facteurs d’usure pour vos cordages : exposées à des frottements répétés, certaines zones du bout perdent en résistance et peuvent finir par rompre. C’est pourquoi il faut limiter au maximum l’abrasion afin de conserver ses cordages en bonne santé – et ce, le plus longtemps possible !

Pourquoi l’abrasion est-elle si dangereuse pour vos cordages ?

Il ne faut surtout pas sous-estimer le danger que représente l’utilisation d’un cordage abîmé. Une manœuvre courante soumise à un trop fort ragage va s’user plus rapidement, et les dommages engendrés ne sont pas qu’esthétiques : les propriétés (et donc les performances) de votre cordage en seront aussi diminuées, ce qui peut nuire à votre sécurité ainsi qu’à celle des personnes à votre bord lors de la navigation !

Certes, les premiers effets du ragage sont surtout visuels : perte de couleur, d’éclat, raideur accrue du bout, torons qui se désolidarisent, gaine qui se déchire… Mais les considérer comme anodins serait une erreur. Par exemple, une gaine écorchée peut constituer des « paquets » qui se coinceront dans vos bloqueurs. De plus, cela va exposer à son tour l’âme du cordage à l’abrasion – ce qui devient véritablement dangereux.

En effet, dès que les fibres qui composent l’âme de votre bout sont soumises à des phénomènes de ragage, les dommages causés vont réduire sa résistance à la rupture, l’élément le plus important pour garantir votre sécurité. Une manœuvre courante abîmée présentera donc des performances réduites et pourrait se rompre de manière inopinée lors de l’usage !

Pour votre sécurité, ne prenez pas de risques : lorsque vos cordages présentent des signes d’usures importants ou sont endommagés, remplacez-les au plus vite.

Quelques pistes pour bien protéger ses bouts du ragage

Identifier les sources de frottements éventuels à bord de votre bateau

Autant s’attaquer directement à la source du problème 😊 Un bon geste consiste à inspecter régulièrement les éléments de votre gréement qui sont en contact avec vos cordages : bloqueurs, winchs, œillets, sorties de mâts, etc. Il faut alors vérifier que rien n’est abîmé ou ne présente des éléments saillants qui pourraient frotter contre le bout et l’endommager. Si c’est le cas, un remplacement s’impose !

Surgainer vos cordages

Le surgainage est un excellent moyen de protéger vos bouts des attaques extérieures. Vous pouvez par exemple surgainer « localement » votre cordage : il faut pour cela identifier les parties du bout particulièrement exposées aux frottements et les renforcer avec des surgaines adaptées. Face à l’abrasion, le dyneema est conseillé : grâce à son faible coefficient de friction, cette fibre est très glissante et donc peu soumise au ragage.

Vérifier le bon maintien de vos manœuvres courantes

De nombreux frottements surviennent lorsque vos cordages se détendent ou choquent fortement suite à un mauvais maintien dans les bloqueurs, par exemple. Pour éviter ces situations, contrôlez votre accastillage et vérifiez sa compatibilité avec vos cordages. Si leur diamètre est trop faible, vous pouvez encore une fois les surgainer avec du polyester ou mieux, du technora ! Portez aussi une attention particulière aux nœuds que vous réalisez pour attacher vos cordages : ils doivent être bien exécutés et suffisamment résistants afin de tenir la charge une fois sous tension.

Nettoyez votre pont et rangez au mieux vos cordages inutilisés

Moins il y a de bouts sur votre pont, mieux c’est, et ce pour de nombreuses raisons : praticité, esthétique, sécurité… Dans notre cas, cela permet d’éviter qu’ils s’abîment au contact d’autres équipements ! Nous vous conseillons de lover tout cordage inutilisé et de les stocker dans un endroit approprié, à l’abri du soleil et de l’humidité. Veillez aussi à bien choisir la longueur de vos bouts : des cordages trop grands peuvent devenir envahissants et gêner leur manipulation – tout en étant plus lourds et plus coûteux.

Prendre ces bonnes habitudes permet de réduire le ragage à bord et préserver au mieux vos cordages. Pensez à régulièrement inspecter vos bouts pour détecter au plus tôt ceux qui doivent être remplacés et ainsi éviter les mauvaises surprises. La sécurité est primordiale pour pouvoir naviguer l’esprit tranquille 😊

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Comment lover un cordage marin ? Pourquoi est-ce conseillé afin de bien le ranger ?

Ne pas ranger correctement ses cordages, c’est risquer de les endommager ou de les retrouver emmêlés – ennuyant, mais aussi et surtout dangereux ! Lover correctement ses bouts présente de nombreux avantages : gain de place, corde prête à l’emploi, préservation des fibres…

Lover son cordage désigne une manière de l’enrouler sur lui-même afin de le ranger : on peut aussi dire que l’on « glène » le bout. Rassurez-vous, lover une corde est extrêmement simple ! C’est une bonne habitude à prendre afin d’entretenir votre cordage tout en évitant les « sacs de nœuds » ou encore les bouts qui trainent et envahissent votre pont.

Attention, il ne faut jamais plier son cordage ! En effet, lorsqu’un bout est plié puis rangé tel quel, les pliures sont en réalité des zones de forte pression sur les fibres du cordage. À terme, cela peut endommager fortement vos manœuvres courantes et causer une perte de résistance ainsi qu’une réduction de la charge de rupture, nécessitant alors le remplacement du bout concerné.

Gléner un cordage : plus rapide, plus pratique, plus sécurisé

Un cordage lové pourra être entreposé sans risquer d’endommager les fibres qui le composent. De plus, cela représente un gain de place non négligeable : on pourra par exemple de suspendre à un crochet (non saillant, bien évidemment) ou à un élément de votre gréement dormant (via une tête d’alouette par exemple, si le bout en question n’est pas très lourd). Une fois bien lové, le cordage ne s’emmêlera pas ou très peu, ce qui facilitera grandement sa prochaine utilisation. Plus besoin de perdre du temps à démêler et secouer votre bout, ce dernier est prêt à l’usage quasi-immédiatement ! Il suffit de le délover en effectuant le mouvement inverse – un gain de temps mais aussi de sécurité 😊

Un dernier avantage se révèle lorsque vous devez lancer vos cordages, ce qui est souvent le cas lors de l’amarrage de votre bateau. Lover au préalable son amarre permettra de la lancer plus précisément et efficacement : il suffit de prendre l’extrémité du bout en plaçant environ 3 boucles dans votre main droite (la gauche maintient le reste du cordage toujours lové, paume ouverte pour ne pas bloquer le bout). En projetant les boucles de votre main droite, le cordage va se dérouler en vol et vous pourrez utiliser votre main gauche pour le retenir si nécessaire !

La marche à suivre pour bien lover son cordage

Il existe plusieurs manières de procéder, mais nous vous décrirons ici la méthode la plus simple pour gléner un bout :

  • Saisissez l’extrémité du cordage de votre main droite
  • Attrapez le bout avec votre seconde main et écartez les bras jusqu’à obtenir la longueur de boucle désirée
  • Ramenez votre main gauche de manière à former une boucle avec la longueur de corde délimitée, en effectuant un léger mouvement de rotation avec votre poignet et vos doigts (faire rouler le cordage entre votre pouce et votre index) pour que les boucles s’épousent et soient bien rondes
  • Répéter le mouvement autant de fois que nécessaire en veillant à ne pas faire de « 8 », de croiser la corde ou de varier la longueur des boucles

Lorsque vous aurez assimilé la technique, lover vos cordages sera un véritable jeu d’enfant ! Pour les manœuvres courantes les plus longues, vous pouvez « scinder » le lovage par paquets en les attachant régulièrement ou disposer les boucles directement au sol. Cette méthode est aussi conseillée pour les cordages plus rigides qui demandent plus d’espace afin de s’enrouler correctement. Une fois le lovage de votre bout terminé, vous pouvez le fixer de plusieurs manières : avec des attaches ou quelques tours morts, par exemple. Une pratique courante consiste à faire quelques tours de glène, relativement serrés, avant de passer l’extrémité du cordage à l’intérieur puis à l’extérieur de la boucle.

Lover un cordage permet donc de le stocker sans risquer de l’endommager ou de le retrouver emmêlé : un geste facile et rapide qui vous rendra le rangement de votre gréement courant moins laborieux ! Bien stocker vos bouts est essentiel pour augmenter leur durée de vie, notamment lors de l’hivernage de votre bateau : une fois lovés, rincez-les abondamment et placez-les dans un endroit sec et ventilé.